Face à un problème, tu procrastines ?
Transformer un problème en projet, c’est passer de la paralysie à l’action.
Cyril C.
6/12/20252 min read


Vous connaissez sûrement cette sensation…
Un problème surgit. Il s’installe dans votre esprit. Il tourne en boucle. Vous tentez de vous concentrer, de rester disponible… mais faute de vouloir réellement l’affronter, vous essayez de passer à autre chose.
Le souci ? Ce problème reste là, en toile de fond. Votre cerveau passe en mode panique, ce qui rend la réflexion floue, confuse, voire impossible. Et dans cet état, on repousse. On évite. On procrastine.
Pas besoin de méthode miracle. Il suffit parfois de trois étapes simples et concrètes, à activer dès que vous sentez que ça coince.
Étape 1 : Mettez le problème par écrit
Prenez une feuille. Écrivez ce qui vous bloque, tel quel. Même maladroitement.
Pourquoi ? Parce que vous sortez ce problème de votre tête. Il cesse d’être un nuage émotionnel et devient un objet concret, que vous pouvez observer à distance. Une fois posé, il n’a déjà plus le même pouvoir.
Étape 2 : Transformez ce problème en projet
Redéfinissez-le comme un projet à accomplir. Un projet, c’est structurant. C’est quelque chose que vous pouvez piloter, découper, faire avancer. Un problème, c’est subi. Un projet, c’est choisi.
Étape 3 : Découpez, puis avancez
Vous ne savez pas par où commencer ? Ce n’est pas grave. Inutile de tout résoudre en une fois.
Découpez votre projet en petites actions concrètes et accessibles. Mais lancez-vous. Initiez le mouvement, même minime. Et à mesure que vous agissez, votre clarté grandit. Votre énergie aussi.
Le cas de Pierre, boulanger à Rouen
Quand sa meilleure salariée annonce son départ, Pierre panique. Il se fige. Repousse toute décision, espérant secrètement qu’elle changera d’avis.
Notre travail ensemble lui a permis d’aller bien au-delà de la gestion d’un simple départ :
Il a écrit : « Sarah, ma meilleure employée, a démissionné. »
Il a reformulé : « Mon projet est de réorganiser l’équipe pour renforcer sa cohésion. »
Il a posé un plan d’action clair :
Mise en place d’une rotation équitable sur les dimanches (ce que Sarah refusait).
Promotion de Nicolas, motivé et en attente de responsabilités.
Lancement d’un recrutement, avec un renfort intérimaire en attendant le bon profil.
Résultat ? Une équipe remobilisée, un Nicolas investi… et un dirigeant à nouveau aux commandes.
Ce que vous repoussez vous freine. Ce que vous nommez, structurez, et attaquez… vous libère. Un problème non traité vous épuise plus que vous ne le croyez. Mais un problème transformé en projet peut devenir un levier puissant de clarté, d’action et de progression.